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Côte d’Ivoire : un village en deuil après le meurtre brutal d’un enfant de 10 an

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Le village de Zégo, situé non loin de Hiré dans le sud de la Côte d’Ivoire, est plongé dans la consternation depuis la découverte macabre du corps sans vie d’un jeune garçon de 10 ans, prénommé Isaac. Porté disparu depuis le vendredi 19 juillet, l’enfant a été retrouvé mort cinq jours plus tard, le mardi 24 juillet, dans des conditions particulièrement atroces.

Selon les premières constatations, le corps du jeune Isaac portait des signes évidents de violences extrêmes. Une oreille sectionnée et d’autres marques de brutalité suggèrent un homicide commis avec une arme blanche, possiblement une machette. Ce détail particulièrement choquant nourrit les craintes d’un acte rituel ou prémédité, ce que redoutent de nombreux habitants.

La victime était le neveu d’Ange Colombe Meibo, institutrice à Hiré, qui a confirmé l’identité de l’enfant. Dans un contexte déjà marqué par la douleur, l’affaire a pris une tournure encore plus troublante après que des accusations de complicité ont été publiquement portées contre le chef du village lui-même, par la tante de la victime. Si aucune information officielle ne confirme pour l’instant ces soupçons, les appels à une enquête transparente et indépendante se font de plus en plus pressants.

L’émotion est vive à Zégo, où les habitants dénoncent à la fois l’insécurité croissante dans les zones rurales et l’impunité face à des crimes aussi graves. Ils demandent que les autorités judiciaires et sécuritaires agissent rapidement, en toute impartialité, pour élucider les circonstances du drame et traduire les responsables en justice.

Pour la famille du petit Isaac et les habitants de la localité, l’essentiel aujourd’hui est que la vérité éclate et que le nom de l’enfant ne soit pas relégué dans l’oubli. Le deuil est profond, mais la quête de justice l’est encore davantage.

silabosoona.info

Iran : le président Pezeshkian rejoint la foule contre les frappes américaines

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Des Iraniens brandissent des drapeaux et des pancartes lors d\'un rassemblement de protestation contre l\'attaque américaine contre l\'Iran sur la place Enghelab à Téhéran, le 22 juin 2025.

Le président iranien Massoud Pezeshkian a participé ce dimanche à une manifestation organisée à Téhéran en réaction aux frappes américaines menées dans la nuit contre plusieurs sites nucléaires du pays. Les images retransmises par la télévision nationale montrent le chef de l’État au cœur d’une foule dense rassemblée sur la place Enghelab (Révolution), dans le centre de la capitale.

Au milieu des manifestants, les slogans fusaient : « Vengeance, vengeance ! » scandaient des dizaines de poings levés, exprimant la colère populaire face à l\’opération militaire menée par les États-Unis. Tentant de se frayer un passage, le président Pezeshkian est apparu solidaire du peuple, dans un climat de vive tension diplomatique.

L’attaque américaine, qui a visé plusieurs installations nucléaires iraniennes dans la nuit de samedi à dimanche, a suscité une vive condamnation des autorités iraniennes. La présence du président à cette manifestation marque un geste politique fort, à la fois symbolique et stratégique, alors que les appels à riposte se multiplient dans le pays.

silabosoona.info

Sénégal : Bassirou Diomaye Faye pressenti à la tête de la CEDEAO

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La Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’apprête à tourner une nouvelle page de sa gouvernance. À l’issue du 67ᵉ sommet ordinaire, qui s’est ouvert ce dimanche 22 juin 2025, le président nigérian Bola Ahmed Tinubu s’apprête à céder son fauteuil de président en exercice de l’organisation sous-régionale. En coulisses, son successeur semble déjà désigné : Bassirou Diomaye Faye, président de la République du Sénégal.

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Ahmed Bola Tinubu

Selon des sources proches de la conférence des chefs d’État, le choix du dirigeant sénégalais aurait été entériné lors de consultations informelles tenues le vendredi 20 juin. Ce consensus entre les dirigeants de la CEDEAO intervient alors que Bola Tinubu achève son second mandat à la tête de l’organisation.

L’orientation vers Bassirou Diomaye Faye s’explique notamment par son implication active dans le dialogue entre la CEDEAO et les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), qui ont récemment quitté l’organisation. Depuis son élection à la tête du Sénégal, M. Faye s’est illustré par des initiatives en faveur de l’apaisement et du renforcement de l’unité régionale.

Si cette désignation est confirmée, il deviendra le 37ᵉ président en exercice de la CEDEAO, au moment où celle-ci célèbre ses 49 ans d’existence, dans un contexte de recomposition géopolitique marqué par la réduction du nombre de ses États membres à douze, après les retraits du Mali, du Burkina Faso et du Niger.

La mission de Bassirou Diomaye Faye s’annonce donc cruciale. Elle devrait prolonger ses efforts de médiation et poser les bases d’une coopération renforcée au sein d’une CEDEAO confrontée à de nombreux défis sécuritaires, économiques et politiques.

silabosoona.info

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Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara désigné candidat par le RHDP, mais garde le silence sur sa candidature

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À quelques mois de la présidentielle en Côte d’Ivoire, le suspense reste entier. Le président Alassane Ouattara a été officiellement désigné par son parti, le RHDP, comme candidat au scrutin du 25 octobre. Mais lui-même n’a encore rien confirmé. C’est ce dimanche 22 juin, lors d’un grand rassemblement au stade d’Ebimpé, qu’il devrait enfin briser le silence.

Réunis en congrès à Abidjan le samedi 21 juin, des milliers de militants du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix ont acclamé le nom d’« ADO ». La proposition de candidature a été formulée par Patrick Achi, président du congrès, et adoptée à l’unanimité. Alassane Ouattara, absent de l’événement, a aussi été réélu à la tête du parti.

À bientôt 84 ans, le chef de l’État fait planer le doute sur ses intentions. En janvier, il disait encore vouloir « continuer à servir son pays », sans jamais officialiser une nouvelle candidature. Depuis, le RHDP multiplie les appels et les mobilisations à travers le pays pour le pousser à se représenter.

« Il ne peut pas nous abandonner maintenant », insiste Honoré Adom, congressiste venu de l’Est du pays. « Il a commencé un travail, il faut qu’il le termine », ajoute Lassana Koné, du centre. Au sein du parti, les discours sont élogieux. Le vice-président Tiemoko Meyliet Koné a salué les progrès économiques et sociaux du pays depuis 2011, tandis que le ministre Amédée Koffi Kouakou parle d’un modèle de stabilité pour la région.

Mais cette dynamique ne fait pas l’unanimité. L’opposition gronde, d’autant plus que plusieurs de ses leaders emblématiques – Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro – ont été écartés de la course pour des raisons judiciaires. Une situation qui alimente la tension à l’approche du scrutin.

Dimanche, tous les regards seront tournés vers le stade d’Ebimpé, là même où la Côte d’Ivoire a soulevé sa dernière Coupe d’Afrique. Le moment pourrait marquer un nouveau chapitre dans la vie politique du pays.

silabosoona.info

Sénégal : un homme tue son frère à coups de hache à Mouye, dans le département de Kaffrine

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Un drame familial d’une extrême violence a secoué le village de Mouye, situé dans la commune de Kathiote, département de Kaffrine, au Sénégal. E. Mbaye, âgé de 40 ans, a mortellement attaqué son frère cadet, Bathie Mbaye, 34 ans, en lui assénant plusieurs coups de hache.

Selon les informations recueillies, le conflit aurait éclaté à la suite d’une altercation autour d’un banal aménagement domestique. La victime souhaitait déplacer une palissade à l’entrée de la concession familiale afin de faciliter le passage de sa charrette. Ce projet aurait été catégoriquement refusé par son aîné, ce qui aurait provoqué une dispute virant rapidement à la tragédie.

Lire aussi : un jeune homme tué lors des premières pluies

Alertées, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) sont intervenues pour procéder à l’arrestation du présumé meurtrier. Le corps sans vie de Bathie Mbaye a été transporté à la morgue du centre hospitalier régional Thierno Birahim Ndao de Kaffrine, où une autopsie pourrait être réalisée.

L’enquête se poursuit pour établir les circonstances exactes de ce drame qui bouleverse profondément la communauté locale.

silabosoona.info

Dr Kotèban CAMARA : « Nos ancêtres avaient leur propre laboratoire, avec dosage et analyse »

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Dans un entretien exclusif accordé à Silabosoona Média ce mercredi 18 juin 2025 à Kankan, Dr Mamoudou Kotèban CAMARA, médecin et pharmacien formé en N’ko, est revenu sur les idées reçues autour de la médecine africaine. Il a tenu à clarifier plusieurs points souvent mal compris par le grand public, notamment en ce qui concerne le dosage, la vérification en laboratoire, et la rigueur du savoir ancestral.

Voici la première partie de cet entretien:

Silabosoona Média : Bonsoir Dr, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Dr Kotèban CAMARA : Je suis Mamoudou Kotèban CAMARA, médecin et pharmacien en langue N’ko. Je suis également thérapeute et connaisseur des savoirs ancestraux en matière de médecine traditionnelle africaine.

Silabosoona Média : On entend souvent parler du « Fadafin fida » (médicament africain). Qu’est-ce que cela signifie réellement ?
Dr Kotèban CAMARA : Le nom de la chèvre ne peut pas être séparé de sa peau. De la même manière, quand on parle de médecine africaine, on parle de ces plantes qui poussent sur nos terres, que nos anciens ont appris à transformer pour traiter les maladies. C’est cela qu’on appelle « Fadafin fida » : un savoir pratique et enraciné.

Silabosoona Média : Beaucoup disent que ces médicaments n’ont pas de dose, ne sont pas filtrés, ni testés en laboratoire. Que leur répondez-vous ?
Dr Kotèban CAMARA : Merci pour cette question. J’espère que grâce à vous, beaucoup vont enfin comprendre. Ce sont des propos sans fondement, souvent répétés par ceux qui ne connaissent pas. Dire que les médicaments africains n’ont pas de dosage est une grave erreur. Le dosage est une création humaine. Nos ancêtres le pratiquaient bien avant l’arrivée des sciences modernes. Le problème, c’est que certaines personnes croient uniquement ce qui est écrit dans les livres occidentaux. Mais ce qu’elles ignorent, c’est que la médecine moderne elle-même est née des plantes — les mêmes que nous utilisons depuis des siècles.

Silabosoona Média : Pouvez-vous nous donner un exemple concret de dosage dans la médecine traditionnelle ?
Dr Kotèban CAMARA : Bien sûr ! Prenez un vieux mandingue chez lui. Il a un grand canari rempli de médicament. À côté, vous verrez trois calebasses : une petite pour les enfants de moins de 10 ans, une moyenne pour les jeunes, et une grande pour les adultes. Ce système tient compte de l’âge, du poids, parfois même de la force de la maladie. Voilà ce qu’on appelle un dosage structuré, empirique et intelligent.

Silabosoona Média : Et que répondez-vous à ceux qui disent qu’il n’y a pas de laboratoire pour tester ces remèdes ?
Dr Kotèban CAMARA : Encore une fois, c’est un manque de connaissance. Nos ancêtres avaient leur propre laboratoire. Ce n’était pas comme les laboratoires modernes, mais cela fonctionnait. Le goût, l’odeur, la texture du médicament… tout cela servait d’indicateur. Si un médicament a un goût de sonsounma, talakouda ou karatata, ce sont des signaux sur sa composition et son efficacité. C’est ainsi qu’on savait comment le doser ou l’ajuster.

Silabosoona Média : Pour vous, donc, la médecine traditionnelle africaine est crédible ?
Dr Kotèban CAMARA : Elle est non seulement crédible, mais elle est aussi l’héritage de toute l’humanité. Il faut la reconnaître, l’étudier, et la protéger.

La suite de cette interview exclusive sera publiée très bientôt sur silabosoona.info

L’entretien exclusif avec le Dr Kotèban CAMARA : éclairage sur la médecine africaine

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Silabosoona Média a rencontré ce mercredi 18 juin 2025 à Kankan, Dr Mamoudou Kotèban CAMARA, médecin et pharmacien pratiquant la médecine ancestrale selon l\’écriture N’ko. Lors de cette rencontre à Kankan, il a abordé sans détour les critiques souvent adressées à la médecine africaine, notamment l\’absence supposée de dosage, de vérification en laboratoire et de traitement rigoureux.

Selon Dr Kotèban, ces jugements relèvent d’un manque de connaissance, voire d’un mépris hérité des schémas de pensée occidentaux. « Les plantes africaines sont à la base de toutes les médecines du monde », affirme-t-il avec conviction. Pour lui, il est inexact de dire que les médicaments traditionnels n’ont pas de dose : « Ce sont les humains qui établissent les dosages, et nos ancêtres l\’ont toujours fait selon des normes précises ». Il cite comme exemple les anciens mandingues qui, dans leur foyer, distinguaient les quantités de médicaments à administrer selon l’âge à l’aide de trois types de coupes : petite pour les enfants, moyenne pour les jeunes, grande pour les adultes.

Quant à l’argument de l’absence de laboratoire, Dr Kotèban explique que la médecine africaine possède ses propres moyens d’analyse : « Chez nous, c’est le goût et l’odeur du médicament qui indiquent s’il est bien préparé, s’il est actif ou toxique ». Il mentionne les saveurs spécifiques comme le sonsounma, le talakouda ou encore le karatata, qui servent de repères pour ajuster les préparations médicinales.

Pour ce praticien engagé, la dévalorisation de ces savoirs relève d’un déséquilibre culturel entretenu par une vision unique de la science. Il invite à revisiter ces traditions avec rigueur et respect, plutôt que de les rejeter sans les connaître. « Avant de critiquer, demande à ceux qui savent », conclut-il.

La suite de cet entretien passionnant, avec des exemples pratiques, des vidéos et une immersion dans les savoirs ancestraux, sera publiée prochainement sur silabosoona.info.

Lonkassia CAMARA

Passeport biométrique à Kankan : une réforme saluée, un message ferme contre la corruption

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La Direction régionale de la police de Kankan a officiellement lancé, ce mercredi 18 juin 2025, les opérations d’enrôlement et de délivrance des passeports biométriques. Ce déploiement fait suite à celui de N’zérékoré et s’inscrit dans la dynamique nationale de décentralisation impulsée par le gouvernement guinéen sous la conduite du Général d’Armée Mamadi Doumbouya.

Présidée par le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Bachir Diallo, cette cérémonie a réuni autorités locales, agents de sécurité, leaders communautaires et citoyens venus nombreux assister à ce tournant dans l’accès aux services administratifs.

Dans son allocution, le Directeur régional de la police a salué une « avancée technologique majeure répondant aux attentes de nos concitoyens », rappelant que l’État se doit de garantir à chaque citoyen l’accès au passeport, dans des conditions transparentes et dans des délais réduits.

Il a également précisé les conditions requises pour obtenir ce document :

  • un reçu bancaire de 500 000 GNF pour un passeport valable cinq ans ou 1 000 000 GNF pour dix ans ;
  • un extrait d’acte de naissance biométrique ;
  • deux photos d’identité sur fond blanc.

Le ministre Bachir Diallo, s’exprimant au nom du gouvernement, a insisté sur la nécessité d’offrir des services publics de proximité : « Le Chef de l’État nous a instruits de porter les services de l’État au plus près des citoyens, où qu’ils soient, à tout moment et en toute circonstance. »

Il a aussi tenu à mettre en garde contre toute tentative de corruption : « Si vous venez ici et qu’un agent vous demande 100 000 ou 200 000 GNF pour vous aider à obtenir un passeport, appelez immédiatement le 110 et communiquez l’identité de l’agent. À défaut, adressez-vous directement au Directeur régional de la police de Kankan. Quiconque se rend coupable de telles pratiques agit à contre-courant de la refondation de l’État. »

Dans le même esprit, il a rappelé que le passeport est un service partiellement payant, et qu’aucun citoyen ne doit débourser au-delà du montant officiel versé à la banque. Toute forme d’abus fera l’objet de sanctions.

Par ailleurs, à quelques semaines du départ des pèlerins guinéens vers les lieux saints, le ministre a rassuré les fidèles : « Il ne sera plus nécessaire de se rendre à Conakry pour les opérations d’enrôlement ou de vaccination. Le ministère est pleinement mobilisé pour accompagner le Secrétariat général des Affaires religieuses. »

Cette initiative, saluée par les habitants de Kankan, constitue un pas concret vers la modernisation de l’administration publique, en rendant les services essentiels plus accessibles aux citoyens de l’intérieur du pays.

Lonkassia CAMARA
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Kalinko célèbre son histoire avec faste : une dédicace inoubliable du livre de Mamady Djèdèkolandi Tounkara

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Kalinko, le 9 juin 2025 – Ce lundi restera gravé dans la mémoire des fils et filles de Kalinko. Dans une ambiance mêlant émotion, fierté et sagesse, la communauté tout entière s’est réunie pour célébrer la dédicace officielle de l’ouvrage « Histoire Résumée de Kalinko », fruit du travail passionné de Mamady Djèdèkolandi Tounkara.

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La cérémonie a démarré solennellement sous la présidence du Sous-préfet de Kalinko, le lieutenant François HABA, qui a prononcé le discours d’ouverture. Dans ses mots empreints d’autorité et de reconnaissance, il a salué le courage et la clairvoyance de l’auteur, tout en invitant les jeunes générations à s’inspirer de cette initiative mémorable.

Le discours de l’auteur, Mamady Djèdèkolandi Tounkara, a été un moment fort. Devant une foule attentive composée de doyens, de notables, de chefs religieux, de représentants de la jeunesse, de femmes leaders et d’enseignants, il a expliqué les raisons profondes qui l’ont poussé à écrire ce livre : préserver la mémoire collective de Kalinko, transmettre les racines identitaires, et honorer les anciens. « Une histoire non écrite est une histoire condamnée à disparaître », a-t-il martelé.

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L’auteur a retracé son parcours de recherche, notamment l\’écoute des quinze sages de Kalinko qui ont contribué à la transmission des récits fondateurs, depuis Mèma jusqu’à l’établissement de Kalinko entre 1868-1870 par Fodé Lamininba Tounkara. Il a évoqué les métiers traditionnels, les grandes familles, les districts, les imams, les patriarches, et les moments majeurs de la vie sociopolitique du village. Chaque mot était reçu avec émerveillement par les participants, redécouvrant avec émotion l’histoire de leur terre natale.

Plusieurs témoignages sont venus enrichir cette journée historique.
Karanfa Moussa CONDÉ, l’un des principaux contributeurs à l’édition de l’ouvrage, a livré un témoignage empreint de sagesse et de profondeur.
Ousmane Bomba DIANE, quant à lui, a impressionné par la qualité de son intervention sur la traduction du livre, mettant en lumière la richesse linguistique et culturelle de Kalinko.
Au nom des chefs religieux, Elhadj Bourama TOUNKARA, représentant de la ligue islamique, a exprimé toute la fierté des sages face à cet acte de transmission. Il a salué le caractère pacifique, éclairé et rassembleur de l’auteur.

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Un autre moment marquant fut la prise de parole d’un des sages de Kalinko, Elhadj Naini TOUNKARA, qui a qualifié Mamady Djèdèkolandi Tounkara d’« homme à protéger, à encadrer, car il représente une richesse vivante pour Kalinko ». Des propos qui ont suscité de vifs applaudissements.

Ce 9 juin 2025 restera une date de référence dans l’histoire contemporaine de Kalinko. Non seulement parce que l’on y a dédicacé un livre, mais surtout parce que Kalinko s’est regardé dans le miroir de sa propre histoire et s’est reconnu avec fierté.

Lonkassia CAMARA

Nigeria : Une femme découvre son père enfermé et maltraité par sa propre famille après son retour au village

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Quand Ifunanya, une jeune femme d’origine nigériane vivant aux États-Unis, est arrivée à Enugu-Ukwu (État d’Anambra) pour rendre visite à son père, elle ne s’attendait pas à découvrir l’horreur. Dans une vidéo largement partagée sur TikTok, elle raconte avoir été violemment agressée par ses oncles et sa tante, qui l’ont insultée, frappée, et chassée en lui lançant du sable, tout en affirmant que son père était à Abuja.

Face à la foule rassemblée, Ifunanya a expliqué qu’elle était la fille aînée de M. Peter, un retraité nigérian-américain qu’elle n’avait pas pu contacter depuis six mois. Guidée par son instinct, elle a réussi à entrer dans la maison et a découvert son père dans un état alarmant : malade, affaibli, laissé sans soin, enfermé dans une pièce par ses propres frères et sœurs.

M. Peter, citoyen américano-nigérian, avait passé 25 ans aux États-Unis avant de rentrer dans son village pour y vivre une retraite paisible grâce à sa pension mensuelle de 5 000 dollars. Malheureusement, après un AVC en 2020, il a été confié à la garde de ses proches. Ces derniers auraient profité de sa maladie pour détourner son argent et le priver de soins médicaux, selon les déclarations de sa fille.

Jusqu’à présent, aucune source officielle (police ou médias d’État) ne s’est encore prononcée sur cette affaire. Toutefois, les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux ont choqué de nombreux internautes et relancé le débat sur les abus familiaux, la maltraitance des personnes âgées et la gestion de l’héritage chez les diasporas.

L’histoire bouleversante de M. Peter appelle à la vigilance et à la justice. Elle met en lumière les dangers que peuvent courir certaines personnes âgées, même dans leur propre maison, entre les mains de ceux en qui elles ont placé leur confiance.

Mamadou FOFANA

silabossona.org