Dans la nuit de jeudi à vendredi, Israël a lancé une série de frappes aériennes contre des cibles militaires et nucléaires en Iran, invoquant une « frappe préventive ». L’opération a provoqué une onde de choc régionale et internationale, et l’Iran promet des représailles imminentes. L’état d’urgence a été décrété en Israël.
Selon le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, cette action militaire vise à prévenir une attaque imminente de missiles et de drones iraniens contre le territoire israélien. Dans un communiqué officiel, il a déclaré : « Une attaque contre Israël et sa population civile est attendue dans un avenir immédiat ». L’armée israélienne a confirmé avoir « achevé une première phase » de frappes ayant visé « des dizaines de cibles militaires, y compris des infrastructures liées au programme nucléaire iranien ».
De puissantes explosions ont été entendues dans la capitale iranienne Téhéran, selon la télévision d’État et des correspondants internationaux sur place. Les autorités iraniennes ont aussitôt suspendu les vols au départ de l’aéroport international Imam Khomeini, dans le sud de la ville, alors que la population se replie dans les abris.
L’armée israélienne affirme avoir ciblé des installations stratégiques dans plusieurs régions du territoire iranien, dans ce qu’elle qualifie d’« opération limitée mais ciblée ». Des analystes craignent désormais un embrasement régional. La réaction iranienne pourrait être rapide, selon les évaluations militaires israéliennes.
Les États-Unis, par la voix de leur secrétaire d’État Marco Rubio, ont affirmé ne pas avoir participé à l\’opération israélienne. Washington a été informé en amont et a déclaré que cette frappe relevait de la « défense nécessaire » selon les autorités israéliennes. Le président américain Donald Trump a appelé à la retenue, tout en réaffirmant l\’engagement des États-Unis à résoudre la question nucléaire iranienne par la diplomatie. Toutefois, il a averti l’Iran de ne pas s’en prendre aux forces ou intérêts américains dans la région.
L\’impact économique ne s’est pas fait attendre. Les cours du pétrole ont grimpé de plus de 6 % peu après l’annonce des frappes, alimentant les craintes de perturbations majeures sur les marchés énergétiques mondiaux.
Cette escalade entre Israël et l’Iran marque un tournant critique dans les tensions déjà vives au Moyen-Orient. La communauté internationale appelle à la désescalade, mais les heures qui suivent seront décisives quant à l’évolution du conflit.