Au moins 60 Palestiniens ont été tués en l’espace de 24 heures dans la bande de Gaza à la suite de frappes menées par l’armée israélienne. Cette information émane d’un communiqué publié par le ministère de la Santé palestinien, cité par nos confrères d’Anadolu. Depuis le début des hostilités le 7 octobre 2023, le bilan humain s’élève désormais à 54 381 morts et 124 054 blessés.
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Le communiqué précise que ces chiffres ne tiennent pas compte des blessés qui n’ont pas pu être pris en charge dans le nord de la bande de Gaza, en raison de l’accès limité aux structures hospitalières dans cette zone.
De nombreuses victimes sont toujours ensevelies sous les décombres, rendant difficile l’intervention des secouristes et des équipes de la protection civile.
Depuis le 18 mars 2025, date à laquelle Israël a intensifié ses frappes dans l’enclave, les autorités locales font état de 4 117 morts et 12 013 blessés supplémentaires. Cette escalade survient malgré l’existence d’un cessez-le-feu et d’un échange de prisonniers négociés en janvier dernier.
En novembre 2024, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, les accusant de crimes de guerre commis dans la bande de Gaza. Israël est par ailleurs poursuivi par la Cour internationale de justice (CIJ) pour des faits qualifiés de crime de génocide.
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