La victoire historique du Paris Saint-Germain en Ligue des champions, samedi soir, a malheureusement été assombrie par une vague de violences à Paris et dans plusieurs villes de France. Malgré les appels au calme lancés par Ousmane Dembélé et le président du club, Nasser al-Khelaïfi, les scènes de fête ont vite dégénéré en affrontements avec les forces de l\’ordre, pillages et incendies.
À Paris, la préfecture de police a recensé 559 interpellations, dont 491 dans la capitale et 320 placements en garde à vue. Des dizaines de commerces et du mobilier urbain ont été vandalisés, notamment sur les Champs-Élysées et autour du Parc des Princes. Le préfet Laurent Nuñez a reconnu dimanche que la situation avait échappé à tout contrôle malgré un dispositif renforcé.
Le bilan humain est lourd : deux morts (un jeune homme en scooter percuté par une voiture à Paris et un adolescent poignardé à Dax), près de 200 blessés dans tout le pays et de nombreux policiers et pompiers touchés. À Grenoble, une voiture a renversé plusieurs personnes, faisant quatre blessés, dont deux graves. Des scènes de chaos ont également été observées à Nantes, Lyon et Pau.
Des violences déjà connues lors de précédentes célébrations sportives : en 2018 après la Coupe du monde, et en 1998 après le premier sacre mondial de la France. À chaque grande victoire, la fête tourne souvent au drame.
Les autorités redoutent que ce phénomène devienne systématique à chaque grand match victorieux, posant la question : la fête populaire est-elle encore possible en France ?
silabosoona.com